FAQ : les questions les plus courantes

Pourquoi l'écriture inclusive ?

(Avec des claviers qui ignorent encore les points médians).

Nous utilisons une écriture qui laisse une place égale au filles et aux garçons. Par exemple :" un-e enfant concerné-e". Ainsi que des néologismes.

En effet, l'invisibilisation des filles et des femmes dans la langue française, avec un usage du masculin comme neutre universel, cela accentue le fait qu'on imagine essentiellement des garçons. Sauf à parler explicitement de filles. En accentuant l'invisibilisation des filles et des femmes, cela accentue  les violences sexuelles, qui sont largement commises par des hommes  (97%) sur des filles (80%). Nous gardons pour les victimes la marque des deux genre, car même si les filles sont majoritaires, les 20% d'enfants victimes doivent pouvoir s'y retrouver.

Et puis, contrairement à la majorité des langues, on nous a appris que le fraçais est une langue fixe, rigide, et qu'il faut attendre que l'académie, le dictionnaire et les profs nous autorisent à écrire d'une manière ou d'une autre. Résultat : la langue française s'appauvrit et ne vit pas - et elle ne traduit pas la réalité. D'autres langues laissent les locuteur-ices l'utiliser pour dire ce qui leur est vital de dire. Et ne pas nier les filles, surtout quand on parle de violences sexuelles, c'est vital !

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Pourquoi n'en avons pas fait une règle absolue  ?

Quand on s'approche de 100% d'hommes agresseurs ou violeurs d'enfants, on a choisi de maintenir la visibilité du masculin, sans pour autant nier les agressseuses, dont on parle explicitement dans le texte ensuite.

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Et les personnes non-binaires ?

Tout genrer de manière plus inclusive pour les personnes non-binaires serait juste et respectueux, d'autant que nombre d'entre elleux ont subi et subissent des violences sexuelles, en plus des violences embyphobes/transphobes. Mais malheureusement, la plupart des professionnel-les sont encore très loin de comprendre les bases de la transidentité et de la non-binarité de genre, et même d'accepter simplement une écriture inclusive binaire. Sur les pages dédiées en revanche, tout sera genré aussi bien que nous le pouvons avec une typographie standard. On utilisera les pronoms iel /iels et ellui/elleux comme base commune. Et pour les personne qui sont déjà perdues avec tout ça, pas de panique, nous vous invitions à un tout petit peu de pédagogie ici pour parler de tout ça avec respect.

Notre but est de protéger tous les mineur-es, de 0 à 18 ans, et même de pouvoir les accompagner un minimum dans leur vie de jeunes adultes.

Le terme mineur-e est un terme technique, qui ne fait pas appel au vécu. Nous avons donc fait le choix de parler d'enfants et d'ados, et quand cela compliquait trop la phrase, nous avons retenu le mot enfant, comme équivalent de mineur-e. C'est ce que fait la déclaration internationale des droits dans l'enfant.

En effet, des associations d'aides aux enfants font un excellent travail. Mais souvent elles sont moins spécialisées sur les violences sexuelles, avec un point de vue très centré sur l'aide à l'enfant (ce qui est essentiel) mais pointant moins les causes des violences qu'il faut aussi combattre.

Les associations féministes sont de fait souvent très en pointes sur la protection des violences sexuelles faites aux enfants, dans leur aspect systémique et de manière très concrète.

Qui assure le numéro national d'aide de manière si humaine, professionnelle et indéfectible pour les personnes violées dans l'enfance - fille et garçons - homme et femmes ? Le Collectif Féministe Contre le Viol.

Qui co-organise des marches nationales où enfin les violences faites aux enfants sont rendues visibles à grand renfort de pancartes  (et où bien entendu, les hommes aussi sont les bienvenus) ? Le collectif #Noustoutes.

Si vous avez une mauvaise image du féminisme, c'est sans doute parce que certains essaient de faire passer cela pour un mouvement anti-hommes, ou de guerre des sexes, etc. Ce n'est pas du tout le cas : "la guerre des sexes" a déjà lieu depuis des siècles  et les féministes refusent simplement que cette violence masculine ne continue impunément. Le féminisme est juste un mouvement de droit des femmes.

"Ah, mais alors, pourquoi on ne dit pas juste "défense des droits humains" ? Parce que ceux-ci se sont tellement limités aux ..."droits de l'Homme" en niant jusque dans leur énoncé les droits et les problématiques de la moitié de l'humanité. Et d'ailleurs, en France, encore aujourd'hui, qui fait l'effort de dire "droits humains", à part les militants d'Amnesty International ... et les féministes ?

Enfin, si tout cela ne vous suffit pas, offrez-vous des vacances ! Arrêter de regarder la propagande des masculinistes qui se posent en victimes parce qu'ils ne peuvent pas dominer tranquille, ça change la vie ! A commencer par celle des enfants ! Prenez des vacances, vous allez voir, c'est magique. Si malgré tout vous en revenez en prétendant défendre les enfants loin de l'influene de ces "sorcières"  vous êtes sans doute à un stade où faire marcher la clim de votre SUV est un acte militant pour lutter contre le réchauffement climatique. Même degré de dissociation du réel. Une consultation s'impose pour votre propre santé.

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