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Tenir sur la durée
ENFANTS et ADOS

Enfant, ado :
comment tenir sur la durée ?

Comment tenir avant de dire ce qui s'est passé ? et après ?

Comment continuer à survivre ?

Et comment vivre et pas juste survivre ?

Tu peux :

​- Te ressourcer : qu'est-ce qui te fait kiffer ?  C'est quoi le truc/l'endroit où tu te sens exister ? Peu importe ce que les autres disent ou pensent. Dessiner, danser, écrire, chanter, faire du basket, cuisiner, fabriquer des fringues, rester dans le silence le plus possible, pratiquer un sport de combat, te former au codage, prendre soin des plantes et des animaux... ce qui t'aide à vivre. On a quelques pistes pour toi.

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- Mieux comprendre ce qui t'arrive avec des podcasts, des comptes instas ou youtube, des films ou des livres (BD, mangas, romans, essais).

 

- Trouver à qui parler groupes d'entraides, groupes de parole, groupes militants)  / des thérapies qui te conviennent. Et même créer un groupe d'entraide.

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- Trouver des vrai-es alliée-es. Souvent, révéler ces violences là, ça fait le tri dans la famille, mais aussi parmi les ami-es. Certain-es ne peuvent simplement pas comprendre : elles/ils/iels peuvent rester ami-es ? A toi de voir. Peut-être que vous pouvez continuer à partager des moments simpas et même du soutien, mais pas ce que tu vis ? Et peut-être que d'autres personnes autour de toi peuvent comprendre : sans doute qu'iels/elles/ils ont vécu des choses dures, même si ce n'est pas exactement pareil ? En tous cas, pour que ce soit plus facile nous on se donne 2 règles :

- dire "je" quand je parle de mon expérience, (ne pas forcer l'autre à faire comme si c'était pareil dans sa vie, même si c'est proche)

- ne pas donner ou accepter de conseils non sollicités : ton pote veut t'aider en te disant quoi faire, mais tu sais que ce n'est pas le moment ou la bonne chose à faire ? Tu as complètement le droit de lui dire. Ce n'est pas de l'aide, c'est du forcing. Sauf si l'autre pense que tu es en danger : alors il/elle/iel doit te le dire explicitement.

 

Si c'est ton cas, prends le temps de trouver avec qui tu te sens bien, au-delà des anciennes habitudes, même si c'est des "bizarres" ou des "fracassé-es de la vie" : là où toi tu te sens bien et en sécurité.

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- Rester en contact avec les assos qui t'ont aidé-e. Si les galères continuent, contacte-les tout de suite.

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- Porter plainte toi-même, notamment si tu estimes que les adultes ne te protègent pas assez.

Pour mieux comprendre ce qui t'arrive

Et après ?

Si tu as pu parler ou écrire à des adultes protecteurs et à des associations, la justice et la police vont s'occuper de la situation.

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Que va-t-il se passer ?

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Tu vas être auditionné-e (la police des mineurs, spécialisée pour les enfants et ados, va te poser des question).

Selon ta situation, tu vas avoir droit à une aide d'urgence.

Si les violences se sont passées dans ta famille, tes parents vont devoir s'expliquer. Mais ils n'iront pas en prison pour autant, sauf si ils t'ont fait énormément de mal, à toi (et sans doute à d'autres enfants). Ils seront normalement aidés pour que tu ne subissent plus ces violences.

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Quoiqu'il en soit reste en contact avec les adultes et les assos qui t'ont protégé-e.

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